Bonnes feuilles

Conclusion

Toutes les bonnes choses de la vie

Ouvrez n’importe quel journal et vous y trouverez des allusions à l’« ancien président Untel » ou au « précédent premier secrétaire du comité Théodule ». Mais personne, depuis le 19 novembre 1915, ne s’est jamais référé à Joe Hill de la sorte : la chose paraîtrait aussi ridicule que de parler de « feu Spinoza », de « feue Mary Wollstonecraft » ou de « feu Thelonious Monk ». À vrai dire, « l’homme qui n’est jamais mort » est toujours en forme, toujours aussi remuant, et ne semble pas avoir la moindre intention de raccrocher un jour. Joe Hill était le plus célèbre des wobblies lorsque les (…) Lire la suite