Bonnes feuilles

VIII. Les femmes wobblies et le féminisme wobbly

1. Joe Hill, The Rebel Girl et les femmes rebelles

Joe Hill était-il féministe ? Sans aller jusque-là, on peut au moins dire qu’il était sur le bon chemin. Il ne s’encombrait pas du bagage idéologique de la domination masculine et soutenait activement les initiatives des femmes IWW, encourageant le syndicat à consacrer plus de temps et d’énergie à ce qu’il considérait comme une tâche urgente : l’organisation des travailleuses, en précisant que cet effort devait revenir en priorité à des organisatrices. Peu de wobblies ont accordé plus d’attention à ce sujet que le plus connu des poètes du syndicat. Les deux premières décennies du XXe (…) Lire la suite