Joe Hill n’est pas généralement considéré comme un homme s’intéressant particulièrement à la nature, mais c’est un thème récurrent dans sa correspondance. « Le problème de l’opprimé aujourd’hui, écrivait-il ainsi à Elizabeth Gurley Flynn le 27 janvier 1915, c’est qu’il s’est laissé entraîner trop loin de la nature. » Pour Joe Hill, la séparation des travailleurs avec la nature était un problème sérieux, aux multiples conséquences pour la lutte ouvrière. Dans une autre lettre, destinée à Sam Murray, il remarque par ailleurs :
Les animaux, dans leur milieu naturel, nous montrent la voie. (…)
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